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Conférence de presse du 29 novembre 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin
2021-11-29 23:55

AFP : La Chine envisage-t-elle d’adopter de nouvelles restrictions aux frontières en réponse au nouveau variant de la COVID-19 baptisé Omicron ?

Wang Wenbin : La Chine a pris note des développements concernant le nouveau variant du coronavirus. Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, la Chine suit de près l’évolution de la situation épidémique mondiale. Elle a mis en place des mesures de prévention scientifiques et nécessaires pour les personnes entrant en Chine et les ajuste selon la dernière situation.

CCTV : L’Initiative pour le Développement Mondial avancée par le Président Xi Jinping il n’y a pas longtemps a reçu un soutien et une réponse favorables. Nous avons remarqué que cette initiative avait été reconnue dans la Déclaration commune récemment publiée à l’occasion du Sommet commémorant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue Chine-ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est). Pourriez-vous nous donner plus de détails sur cette initiative ?

Wang Wenbin : Le 21 septembre, au débat général de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président Xi Jinping a avancé l’Initiative pour le Développement Mondial et a appelé la communauté internationale à accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et à promouvoir un développement mondial plus fort, plus vert et plus sain. Cette initiative a élaboré un plan de coopération internationale pour le développement et montré la voie à suivre pour le développement mondial.

Au cours des deux derniers mois, la communauté internationale a réagi activement à cette initiative. Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a déclaré que l’Initiative pour le Développement Mondial était d’une importance significative et positive pour promouvoir l’égalité et le développement équilibré et durable dans le monde. Selon lui, les Nations Unies la soutiennent pleinement et sont prêtes à renforcer la coopération avec la Chine à cet égard. En octobre dernier, la déclaration commune de la réunion des Ministres des Affaires étrangères de la Chine et des pays insulaires du Pacifique a indiqué que les pays insulaires du Pacifique accueillaient favorablement l’Initiative pour le Développement Mondial et étaient prêts à la soutenir, à la rejoindre et à la relier avec la feuille de route du développement durable du Pacifique et la stratégie 2050 pour le continent bleu du Pacifique. L’inclusion de l’Initiative pour le Développement Mondial dans les documents finaux du Sommet commémorant le 30e anniversaire de l’établissement des relations de dialogue Chine-ASEAN prouve pleinement que cette initiative est conforme à la tendance du développement de tous les pays, répond aux besoins des pays en développement, fait preuve d’une vitalité et d’un attrait forts et gagne une grande reconnaissance de la communauté internationale.

Le développement est la clé principale pour résoudre tous les problèmes. Le Sommet des Nations Unies sur le développement durable en 2015 a adopté le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui est devenu un document-programme pour la coopération internationale pour le développement. L’Initiative pour le Développement Mondial se concentre sur le développement mondial, adhère au concept de la priorité accordée au développement et de l’approche centrée sur le peuple et propose huit domaines prioritaires de coopération. Elle contribue grandement à la mise en œuvre accélérée du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et à la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, montrant la contribution de la Chine à la cause du développement international et son sens des responsabilités en tant que grand pays.

L’Initiative pour le Développement Mondial s’attache au principe d’ouverture, d’inclusion et de transparence, invite tous les partenaires partageant les mêmes idées à créer une forte synergie pour la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. La Chine est prête à continuer d’intensifier la coordination et la synergie entre l’Initiative et les mécanismes de coopération régionaux et sous-régionaux afin de promouvoir conjointement le développement durable mondial.

Bloomberg : Premièrement, pouvez-vous nous dire quand aura lieu la cérémonie d’ouverture de la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) ? Deuxièmement, Xiomara Castro a déjà revendiqué la victoire dans l’élection présidentielle du Honduras après que les résultats préliminaires avaient montré qu’elle aurait une victoire écrasante. Elle a lancé l’idée de rompre les relations avec Taiwan pour établir des relations diplomatiques avec la partie continentale de la Chine. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Wang Wenbin : En ce qui concerne la première question, la Chine a déjà publié une information. Le Président Xi Jinping participera par liaison vidéo à la cérémonie d’ouverture de la 8e Conférence ministérielle du FCSA et y prononcera un discours. Veuillez continuer d’y faire attention.

Quant à la deuxième question, le principe d’une seule Chine est une norme universellement reconnue régissant les relations internationales et un consensus général de la communauté internationale. S’opposer à l’« indépendance de Taiwan » et adhérer au principe d’une seule Chine, telle est la tendance dominante que soutient l’opinion populaire. La création de « deux Chine » ou d’« une Chine, un Taiwan » n’est qu’une impasse. Nous sommes prêts à développer des relations d’amitié et de coopération avec d’autres pays du monde sur la base du respect du principe d’une seule Chine.

Macao Monthly : Nous avons remarqué que le 25 novembre, le Ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce extérieur Peter Szijjarto avait critiqué le « Sommet des dirigeants pour la démocratie » organisé par les États-Unis. Selon lui, ce « sommet » présente des caractéristiques de la politique intérieure américaine. Nous avons également noté que l’autre jour, l’Ambassadeur de Chine aux États-Unis Qin Gang et l’Ambassadeur de Russie aux États-Unis Anatoli Antonov avaient cosigné un article, dans lequel ils avaient souligné que les États-Unis se donnaient le pouvoir de décider qui était un « pays démocratique » et qui ne l’était pas, ce qui, selon eux, relevait d’une typique mentalité de la Guerre froide. Ils ont écrit que cela inciterait à des confrontations et contradictions idéologiques et créerait de nouvelles divisions dans le monde. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Wang Wenbin : Ces derniers jours, un crescendo de critiques sur le soi-disant « Sommet des dirigeants pour la démocratie » organisé par les États-Unis se fait entendre dans le monde entier, ce qui traduit la mise en cause et l’opposition générales de la communauté internationale à l’égard de cette démarche des États-Unis.

Premièrement, les États-Unis sont-ils moralement et légalement qualifiés pour organiser le « Sommet des dirigeants pour la démocratie » ? La démocratie des États-Unis eux-mêmes est criblée de trous. Des sondages concernés montrent que 44 % des personnes dans le monde considèrent les États-Unis comme la plus grande menace pour la démocratie mondiale, et que 81 % des Américains estiment que de graves menaces à l’intérieur du pays pèsent sur la démocratie américaine. Les États-Unis ont épuisé leur crédit en matière démocratique et la « démocratie à l’américaine » est depuis longtemps en faillite. Cependant, les États-Unis continuent d’utiliser la démocratie comme couverture pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autrui, empiéter sur la souveraineté d’autrui et violer les principes fondamentaux du droit international ainsi que les normes fondamentales régissant les relations internationales. L’organisation du « Sommet des dirigeants pour la démocratie » par les États-Unis n’est ni juste ni légitime. Il s’agit simplement d’une vieille machination des États-Unis visant à détourner l’attention sur leurs propres problèmes et contradictions intérieurs vers l’étranger.

Deuxièmement, l’organisation du « Sommet des dirigeants pour la démocratie » par les États-Unis est-elle un geste pour ou contre la démocratie ? La question de savoir si un pays est démocratique ou non doit être soumise en fin de compte au jugement de son propre peuple, et non par un pays étranger qui se pose en donneur de leçons pour faire des remarques irresponsables. Le critère de la démocratie, c’est de savoir si elle répond ou non aux besoins des peuples et si elle leur donne un sentiment suffisant de participation et de satisfaction. Les États-Unis déterminent quels pays sont démocratiques et qui ne le sont pas selon leurs propres goûts, et mesurent les mérites de la démocratie d’autres pays selon leurs propres critères. C’est la « monopolisation » de la démocratie, une trahison de l’esprit démocratique et un acte qui ne pourrait être plus antidémocratique.

Troisièmement, l’accueil par les États-Unis du « Sommet des dirigeants pour la démocratie » est-il un acte de véritable démocratie ou de pseudo-démocratie ? La démocratie est une valeur commune pour l’ensemble de l’humanité. Les divers pays doivent non seulement prôner la démocratie chez eux, mais aussi soutenir des relations internationales plus démocratiques et respectueuses de l’État de droit, et préserver le système international centré sur les Nations Unies et l’ordre international fondé sur le droit international. En utilisant la démocratie comme excuse, les États-Unis divisent le monde en camps différents et y créent des divisions, ayant pour vrai objectif, d’ailleurs bien caché, de faire de la démocratie un outil et une arme, et de faire avancer leur agenda géostratégique. Il s’agit d’un acte de pratiquer l’hégémonie sous le couvert de la démocratie.

Cette année marque le 30e anniversaire de la fin de la Guerre froide. L’organisation du « Sommet des dirigeants pour la démocratie » par les États-Unis est une manœuvre dangereuse visant à raviver la mentalité de la Guerre froide, qui a suscité une grande vigilance au sein de la communauté internationale. Nous appelons les personnes clairvoyantes de tous les horizons à rejeter conjointement les actes antidémocratiques et pseudo-démocratiques et à préserver de concert la solidarité et la coopération internationales pour faire progresser ensemble la paix et le développement dans le monde.

China Daily : Selon un récent reportage de Kyodo News, lors de sa participation par liaison vidéo au 13e Sommet du Dialogue Asie-Europe (ASEM), le Premier Ministre japonais Fumio Kishida a exprimé sa grave préoccupation concernant les questions de droits de l’homme liées à Hong Kong et au Xinjiang, en Chine, et il s’est dit fermement opposé aux tentatives unilatérales de modifier le statu quo en Mer de Chine orientale et en Mer de Chine méridionale. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Dans son discours prononcé lors de la réunion informelle du 13e Sommet de l’ASEM, le dirigeant japonais a exprimé ses préoccupations sur les soi-disant questions de droits de l’homme liées à Hong Kong et au Xinjiang, en Chine. La partie chinoise a immédiatement pris la parole pour le réfuter.

La Chine a souligné que la partie japonaise avait porté des accusations injustifiées à l’encontre de la Chine sur les soi-disant questions liées à Hong Kong et au Xinjiang dans son discours, ce à quoi la Chine s’opposait résolument. Les questions liées au Xinjiang ne concernent en aucun cas les droits de l’homme, mais sont des questions d’antiterrorisme, de déradicalisation et d’antiséparatisme. Le gouvernement chinois lutte contre les activités terroristes violentes conformément à la loi, ce qui est précisément la meilleure manière de préserver les droits de l’homme des populations de tous les groupes ethniques au Xinjiang. Hong Kong appartient à la Chine, et les affaires de Hong Kong relèvent purement des affaires intérieures de la Chine. Le gouvernement chinois est inébranlablement déterminé à sauvegarder la souveraineté, la sécurité et les intérêts du développement du pays, à mettre en œuvre le principe d’« un pays, deux systèmes » et à rejeter toute ingérence de forces étrangères dans les affaires intérieures de Hong Kong. Le Japon doit réfléchir à son histoire et à son bilan sinistre en matière de droits de l’homme plutôt que de s’immiscer brutalement dans les affaires intérieures de la Chine. La décision du Japon de déverser dans la mer l’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima est extrêmement irresponsable et portera gravement atteinte à l’écologie mondiale et à la santé humaine. La partie japonaise doit donner une réponse responsable et satisfaisante à la communauté internationale.

Lors de ce Sommet de l’ASEM, la Chine et de nombreux pays de l’ASEAN ont exprimé leur volonté de faire progresser activement les consultations sur le « Code de conduite en Mer de Chine méridionale (COC) » et de parvenir rapidement à un « code » efficace, riche en contenu substantiel et conforme au droit international dont la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. La position du Japon est clairement en contradiction avec l’aspiration et les actions des pays de la région.

L’île Diaoyu et ses îlots affiliés font partie intégrante du territoire de la Chine depuis l’antiquité et la Chine possède une souveraineté incontestable surces îles et leurs eaux adjacentes. La Chine sauvegarde fermement sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts maritimes. La partie japonaise doit réfléchir à l’histoire, regarder en face la réalité, mettre fin à ses provocations et faire preuve de sincérité et prendre des actions concrètes pour résoudre des problèmes par le dialogue.

NHK : Un groupe de parlementaires de trois pays baltes s’est rendu en visite à Taiwan et s’est entretenu avec Tsai Ing-wen aujourd’hui. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?

Wang Wenbin : La Chine s’oppose fermement à tout contact officiel et politique, sous quelque forme que ce soit, entre Taiwan et les pays ayant établi des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. Cette position est constante et claire. Nous exhortons les parties concernées à faire preuve de prudence dans leurs paroles et actions et à cesser d’envoyer tout signal erroné aux forces séparatistes prônant l’« indépendance de Taiwan ». Nous avertissons aussi sévèrement les autorités de Taiwan que toute tentative de provocation visant à rechercher l’« indépendance de Taiwan » en collusion avec les forces extérieures est mal calculée et vouée à l’échec.

Global Times : Selon des reportages, l’administration Biden pourrait annoncer fin novembre que les représentants de l’administration américaine ne participeront pas aux Jeux Olympiques d’hiver de Beijing, afin de répondre aux « violations des droits de l’homme commises par la Chine » sans pour autant affecter les athlètes américains. Certains pays occidentaux ont déclaré qu’ils envisageraient de se joindre aux États-Unis pour faire un boycott. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Wang Wenbin : Les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing sont un grand événement pour les athlètes olympiques d’hiver et les amateurs de sports d’hiver, et non un théâtre pour la mise en scène et les machinations politiques. Une édition réussie et splendide des Jeux Olympiques dépend des efforts concertés de la grande famille des Jeux Olympiques d’hiver, et non de la présence ou l’absencede représentants de certains pays. Nous espérons que ces pays se mettront dans une position correcte. En outre, selon les règles olympiques, la participation des hommes politiques de tous les pays aux Jeux Olympiques est soumise à l’invitation de leur propre comité olympique national.

Des personnes de certains pays dont les États-Unis tentent d’instrumentaliser les Jeux Olympiques d’hiver de Beijing et de lier la décision de l’envoi de leurs représentants gouvernementaux aux Jeux Olympiques d’hiver de Beijing aux soi-disant questions de droits de l’homme. Il s’agit par essence d’un recours à la diffamation et à la médiatisation sous prétexte des droits de l’homme et d’une tentative de politisation du sport. Tout cela viole de manière flagrante la Charte olympique, notamment le principe de « neutralité politique dans le sport », et va encore plus à l’encontre de la nouvelle devise olympique « ensemble ». Il est certain que cela fera l’objet d’une opposition résolue de la communauté internationale.

À l’heure actuelle, les préparatifs des Jeux Olympiques d’hiver de Beijing sont entrés dans la dernière ligne droite. La communauté internationale, dont le Comité international olympique (CIO), a hautement apprécié les travaux de préparation, et les athlètes étrangers, dont de nombreux athlètes américains, attendent avec impatience de venir en Chine participer aux jeux. Nous sommes convaincus que, guidés par l’esprit olympique et grâce aux efforts concertés de toutes les parties, nous offrirons au monde entier un grand rendez-vous olympique simplifié, sûr et splendide et favoriserons ensemble le développement sain de la cause sportive internationale.

Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, le 26 novembre, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a participé par liaison vidéo à la 18e réunion des Ministres des Affaires étrangères Chine-Russie-Inde. Pourriez-vous présenter les résultats de la réunion et les initiatives et propositions avancées par la Chine ?

Wang Wenbin : Le 26 novembre, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi, le Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le Ministre indien des Affaires étrangères Subrahmanyam Jaishankar ont tenu la 18e réunion des Ministres des Affaires étrangères Chine-Russie-Inde. Après la réunion, un communiqué conjoint a été publié.

Il s’agit d’une réunion opportune, importante et fructueuse. Les Ministres des Affaires étrangères ont eu un échange de vues approfondi sur la lutte contre la COVID-19, le multilatéralisme et les questions brûlantes régionales, ont affirmé l’importance de renforcer la coopération et ont élargi le consensus politique. Les points communs les plus importants entre nos trois pays sont les suivants : Premièrement, poursuivre et pratiquer le véritable multilatéralisme, et s’opposer à l’intimidation et à l’hégémonie sous le couvert du multilatéralisme. Deuxièmement, soutenir la coopération internationale contre la pandémie et entendre déployer des efforts conjoints pour lutter contre la pandémie au niveau international, notamment pour fournir des vaccins aux pays en développement, tout en assurant une réponse efficace dans nos pays respectifs. Troisièmement, soutenir un règlement pacifique des questions brûlantes internationales et régionales par le dialogue et les consultations.

Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a avancé cinq points de vue sur la mise en œuvre du véritable multilatéralisme, la construction d’une communauté d’avenir partagé, le respect des droits et intérêts légitimes de tous les pays et de leur choix indépendant de la voie de développement, la sortie des « pièges démocratiques » posés par certains pays, le renforcement de la coopération mondiale dans la lutte antiépidémique, la construction conjointe d’une communauté de santé pour tous, la promotion la reprise économique dans l’après-COVID-19, la participation conjointe à l’Initiative pour le Développement Mondial, et la réponse aux questions brûlantes, tels que l’Afghanistan et la question nucléaire iranienne, par le dialogue et les consultations. Sergueï Lavrov et Subrahmanyam Jaishankar ont estimé que les trois pays devaient défendre fermement le rôle central des Nations Unies et le principe de l’égalité souveraine, et soutenir un multilatéralisme véritable et efficace. Dans les circonstances actuelles, les trois pays doivent renforcer la coordination, parler d’une seule voix, et libérer le potentiel de la coopération trilatérale.

Les Ministres des Affaires étrangères des trois pays ont convenu de maintenir une communication étroite et de travailler ensemble pour relever les défis de l’époque. La Russie et l’Inde soutiennent la Chine dans son accession à la présidence tournante de la réunion l’année prochaine et entendent agir de concert avec la Chine et profiter du 20e anniversaire de la réunion tripartite pour améliorer davantage le niveau et l’influence de la coopération Chine-Russie-Inde.

Bloomberg : La partie taiwanaise a annoncé vendredi dernier qu’elle ouvrirait un bureau des affaires des anciens combattants à Washington l’année prochaine. Selon le « département de la défense » de Taiwan, dimanche, 27 avions chinois ont pénétré dans la « zone d’identification de défense aérienne » de Taiwan. Tsai Ing-wen a déclaré aujourd’hui que la Lituanie devrait ouvrir un bureau de représentation à Taiwan au début de l’année prochaine. Quelle est la réponse du Ministère des Affaires étrangères à ces développements ?

Wang Wenbin : Concernant la première question, la question de Taiwan met en jeu la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine et touche à ses intérêts vitaux. La détermination de la Chine à sauvegarder sa souveraineté et son intégrité territoriale est solide comme le roc, et la tendance historique dominante de la réunification de la Chine est irrésistible. Nous conseillons à certains aux États-Unis de ne pas jouer la « carte de Taiwan » et de ne pas jouer avec le feu, sinon ils ne font qu’attirer le feu sur eux-mêmes et récolter ce qu’ils ont semé. Nous avertissons aussi sévèrement les autorités de Taiwan que toute tentative visant à se faire gros en s’appuyant sur des forces étrangères, à rechercher l’indépendance en comptant sur les États-Unis et à résister à la réunification par la force n’aboutira qu’à une impasse.

Votre deuxième question n’est pas une question diplomatique, veuillez vous renseigner auprès des autorités compétentes.

Sur votre troisième question, la Chine a déjà donné des réponses légitimes et vigoureuses à l’acte erroné de la Lituanie visant à créer la fausse illusion d’« une Chine, un Taiwan ». La souveraineté de la Chine ne tolère aucune violation et quiconque y porte atteinte en paiera le prix. Personne ne doit se faire d’illusions à ce sujet. Nous exhortons une fois de plus la partie lituanienne à corriger son erreur par des actions concrètes et à s’acquitter effectivement de son engagement politique sur les questions liées à Taiwan.

China News Service : Le Premier Ministre des Îles Salomon Manasseh Sogavare a prononcé un discours national le 28 novembre, affirmant que les récentes émeutes dans son pays avaient été soigneusement planifiées et orchestrées ayant pour but de le démettre de ses fonctions de Premier Ministre pour des raisons infondées. Et il a ajouté que le gouvernement salomonais ne se pliera jamais aux mauvaises intentions de quelques personnes. Quels sont les commentaires de la Chine sur la situation actuelle ?

Wang Wenbin : La Chine a déjà exposé à plusieurs reprises sa position sur la situation actuelle dans les Îles Salomon. Je tiens à souligner une fois de plus que la Chine suit de très près les développements de la situation et soutient les efforts du gouvernement salomonais pour mettre fin aux violences et au chaos et condamne les actes violents qui endommagent les biens et les installations publiques. Nous sommes convaincus que sous la direction du Premier Ministre Manasseh Sogavare, le gouvernement des Îles Salomon est capable de rétablir l’ordre social et de stabiliser la situation intérieure rapidement. La Chine prend toutes les mesures nécessaires pour préserver la sécurité et les droits et intérêts légitimes des ressortissants et des institutions chinois dans le pays.

Associated Press du Pakistan : Un responsable deChina Overseas Ports Holding Company (COPHC) a déclaré lors d’une interview récente que Gwadar deviendra une plaque tournante logistique régionale d’ici cinq ans. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le Corridor économique Chine-Pakistan (CECP) est un projet phare et un projet pilote dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». Depuis son lancement en 2013, la construction du CECP a donné des résultats fructueux. Le port de Gwadar est un projet de premier plan dans le cadre du CECP qui se concentre toujours sur le développement favorable au bien-être social. Dans le cadre du port de Gwadar, des projets tels que le collège Faqeer de Gwadar Chine-Pakistan, l’Institut technique et professionnel de Gwadar et Centre médical de la Fraternité Chine-Pakistan, ont joué un rôle important et apporté une contribution chinoise pour fournir à la population locale de bonnes opportunités éducatives, améliorer leurs compétences professionnelles et aider à leur lutte contre la pandémie de COVID-19. La Chine est disposée à travailler avec le Pakistan pour promouvoir le développement de qualité du CECP, bien construire et gérer les projets du CECP, dont le port de Gwadar, jouer un rôle encore plus agissant dans l’amélioration du bien-être social des peuples chinois et pakistanais, et contribuer à construire une communauté d’avenir partagé sino-pakistanaise plus étroite dans la nouvelle ère.

TASS : Les Premiers Ministres de la Russie et de la Chine tiendront leur 26e réunion régulière par liaison vidéo le 30 novembre. Quels sont les commentaires de la Chine concernant l’impact de l’épidémie sur la coopération russo-chinoise dans des domaines tels que l’économie, le commerce, ainsi que les échanges humains et culturels ?

Wang Wenbin :Face aux résurgences de la COVID-19, la Chine et la Russie ont travaillé en étroite collaboration pour surmonter activement l’impact de l’épidémie, mener la coopération de manière innovante et promouvoir un développement stable et ordonné dans son ensemble de leur coopération pragmatique dans divers domaines, démontrant l’énorme résilience et la puissante force motrice endogène de la coopération bilatérale. Au cours des 10 premiers mois de cette année, le volume du commerce entre les deux pays a atteint 115,6 milliards de dollars américains, dont le taux de croissance est de plus de 30 % en glissement annuel, et il atteindra un nouveau record d’ici fin de l’année. La coopération sino-russe sur les grands projets progresse régulièrement, et leurs échanges humains et culturels en ligne et hors ligne se déroulent dans une atmosphère enthousiaste. De plus, la tenue réussie de l’Année de l’innovation scientifique et technologique Chine-Russie a injecté un nouvel élan à l’approfondissement de la coopération bilatérale dans tous les secteurs.

La 26e réunion régulière entre les Premiers Ministres chinois et russe se tiendra demain. Les deux parties passeront en revue de manière exhaustive les progrès et les réalisations de la coopération pragmatique bilatérale dans divers domaines au cours de l’année écoulée, et donneront de nouvelles orientation et planification pour promouvoir un nouveau développement des relations bilatérales et porter leur coopération mutuellement bénéfique à un nouveau niveau. Les informations concernées seront publiéesen temps opportun. Veuillez continuer d’y faire attention.

Shenzhen TV : Le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a récemment mené spécialement la première discussion sur son dossier lié à la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires, qui avait été nouvellement établi sur proposition de la partie chinoise. Après la réunion, les représentants permanents de la Chine et de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne ont également tenu une conférence de presse conjointe et répondu aux questions de la presse. Pourriez-vous nous donner plus de détails à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le 26 novembre, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a discuté pour la première fois du sujet lié à la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires, qui avait été nouvellement inscrit dans son ordre du jour sur proposition de la partie chinoise.

Lors de la réunion, le représentant chinois a exposé de manière exhaustive la position de la Chine, indiquant que la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires visait à tracer des lignes idéologiques et à créer de nouveaux blocs militaires, ce qui augmentera le risque de conflits militaires et aggravera les tensions géopolitiques, et relève de la mentalité typique de la Guerre froide. Les États-Unis et le Royaume-Uni, deux États dotés d’armes nucléaires, transfèrent à l’Australie, un État non doté d’armes nucléaires, des tonnes de matières d’armes nucléaires, sur lesquelles le système actuel de garanties et de surveillance de l’AIEA n’arrive pas à exécuter une supervision efficace, ce qui a évidemment violé les buts et les principes du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). La coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires a mis à nu leur pratique flagrante du « deux poids deux mesures » sur la question de la non-prolifération nucléaire, ce qui incitera d’autres États non dotés d’armes nucléaires à suivre leur exemple et aura un grave impact négatif sur le règlement des dossiers nucléaires brûlants de la région.

La Chine a posé plus de 50 questions dans les aspects politique, juridique et technique et a souligné l’illégalité et la nocivité de la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires. Nous nous attendons à une réponse claire des trois pays à ces questions. La partie chinoise a également proposé à l’AIEA de mettre en place dès que possible un comité spécial auquel tous les États membres peuvent participer et de trouver adéquatement une solution acceptable pour toutes les parties. Jusqu’à ce que toutes les parties parviennent à un consensus à ce sujet, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ne doivent pas faire avancer leur coopération en matière de sous-marins nucléaires et le Secrétariat de l’AIEA ne doit pas discuter arbitrairement avec les trois pays des soi-disant arrangements sur la garantie et la surveillance de la coopération.

La déclaration de la partie chinoise a été chaleureusement accueillie par les membres du Conseil des gouverneurs de l’AIEA. Plus de 10 pays, dont la Russie, l’Égypte, le Pakistan, la Malaisie, l’Iran et Cuba, se sont exprimés en faveur de la position et de la proposition de la Chine. De nombreux pays ont également exprimé leur préoccupation quant à la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires.

Lors de la conférence de presse conjointe tenue à l’issue de la réunion, les représentants de la Chine et de la Russie ont réitéré que la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires compromettrait le régime international de non-prolifération nucléaire, l’équilibre et la stabilité stratégiques mondiaux, ainsi que l’ordre sécuritaire international d’après-guerre. Le représentant russe a noté que si l’Australie obtient un grand nombre de matières nucléaires de qualité militaire, cela portera une grave atteinte au système international de non-prolifération nucléaire. Selon lui, la coopération entre les trois pays en matière de sous-marins nucléaires viole non seulement les normes pertinentes des accords de garanties généralisées, mais aura également un sévère impact négatif sur le Traité New START sur la réduction des armes stratégiques entre les États-Unis et la Russie et le Traité sur la zone dénucléarisée du Pacifique Sud. Les trois pays dissimulent à la communauté internationale les progrès de leur coopération en matière de sous-marins nucléaires, ce qui manque extrêmement de transparence. Ils doivent communiquer la situation pertinente en temps voulu.

Il convient de souligner que le dossier nouvellement établi par le Conseil des gouverneurs de l’AIEA à l’égard de la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires reflète les graves préoccupations des États membres à ce sujet. Il s’agit également d’une bonne étape vers le règlement approprié du dossier. La Chine exhorte les trois pays à écouter sérieusement la voix de la communauté internationale, à révoquer leur décision erronée, à respecter leurs obligations internationales en matière de non-prolifération nucléaire, et à faire davantage de choses propices à la paix et à la stabilité régionales.

Prasar Bharati : Selon des reportages de médias pakistanais, la semaine dernière, des manifestations ont éclaté dans la région de Gwadar pour protester contre l’attribution des droits de pêche excessifs à des chalutiers chinois. Les manifestants ont affirmé que cette mesure ne profiterait pas à la population locale et aurait un impact négatif sur les moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Quels sont vos commentaires à ce sujet?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de la situation que vous avez évoquée.

Je tiens à souligner une fois de plus que la construction du CECP se concentre depuis longtemps sur l’amélioration du bien-être social, et bénéficie au bien-être et au bonheur de la population locale. Elle est chaleureusement saluée par la population locale. La Chine est prête à travailler avec le Pakistan pour faire avancer la construction continue et de qualité du CECP, et apporter davantage de bénéfices à la population locale.

CCTV : La cérémonie marquant l’achèvement structurel de la partie principale de la première phase du siège du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC africain), réalisée avec l’assistance de la Chine, s’est tenue récemment au chantier du projet dans la banlieue sud d’Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. Pourriez-vous présenter davantage d’informations à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le 26 novembre, la cérémonie marquant l’achèvement structurel de la partie principale de la première phase du siège du CDC africain, réalisée avec l’assistance de la Chine, s’est tenue avec succès. Ce projet a débuté en décembre 2020, et sa superficie totale est de 23 500 mètres carrés. Comme vous pouvez l’imaginer, il n’est pas facile de réaliser de tels progrès en moins d’un an avec l’impact de l’épidémie, si ce n’est grâce à la collaboration étroite entre les ouvriers chinois et la population locale. Ce projet est un exemple de la coopération sino-africaine qui s’approfondit toujours. Après son achèvement, ce projet deviendra le premier CDC du continent africain doté de bureaux et de laboratoires modernes et d’installations complètes, qui contribuera considérablement à renforcer la prévention et le contrôle des maladies en Afrique.

Dans sa politique à l’égard de l’Afrique, la Chine reste toujours fidèle aux principes de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié, de bonne foi, et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés. La Chine a coopéré de manière solidaire avec les pays africains sur la voie du développement, allant main dans la main de l’avant. La pandémie de COVID-19 ne peut pas arrêter la coopération sino-africaine. L’achèvement structurel réussi du siège du CDC africain est un reflet parfait de l’esprit de fraternité et de coopération amicale entre la Chine et l’Afrique dans le contexte épidémique. Après l’apparition de l’épidémie, la Chine est rapidement venue en aide à l’Afrique. Jusqu’à présent, la Chine a fourni un total de près de 200 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 et 120 lots de matériel antiépidémique à la partie africaine, couvrant 53 pays africains et l’Union africaine (UA). La Chine a activement soutenu l’allégement de la dette des pays africains et a signé des accords d’allégement de la dette ou trouvé un consensus là-dessus avec 19 pays africains.

La 8e Conférence ministérielle du FCSA se tiendra au Sénégal, coprésident africain du FCSA. La Chine travaillera avec les 54 membres africains du FCSA pour évaluer conjointement la mise en œuvre des résultats de suivi du Sommet de Beijing 2018 du FCSA et les résultats de la lutte solidaire Chine-Afrique contre la COVID-19, planifier la direction du développement des relations Chine-Afrique dans les trois prochaines années et au-delà, enrichir continuellement le contenu de la connotation contemporaine du partenariat de coopération stratégique global sino-africain, et injecter une dynamique forte dans la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique dans la nouvelle ère.

Bloomberg : Selon des médias locaux, l’Ouganda cherche à réviser un accord de prêt qu’il a signé avec la Chine en 2015 afin que le gouvernement ne perde pas le contrôle du seul aéroport international du pays. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet?

Wang Wenbin : L’Ouganda est un partenaire de coopération important de la Chine en Afrique. La Chine suit toujours le principe d’ouverture, de transparence, d’égalité et de bénéfice mutuel dans la coopération avec les pays africains, dont l’Ouganda. La Chine a fourni, au mieux de ses capacités, un soutien financier aux projets de coopération bilatérale en fonction des besoins et des demandes de l’Ouganda. Toutes les affectations de fonds sont basées sur des études de faisabilité approfondies et une évaluation selon le principe du marché, et tous les accords de prêt ont été signés volontairement après des consultations entre les deux parties. La prétendue allégation selon laquelle des institutions financières chinoises saisiront et reprendront le projet et des actifs de l’Ouganda n’est rien qu’une conjecture malintentionnée sans fondement factuel. En fait, aucun projet de coopération sino-africaine n’a été « repris » ou « confisqué » par la Chine en raison de problèmes de dette. J’espère que Bloomberg pourra, dans ses reportages, transmettre fidèlement cette réalité à son lectorat. La Chine est prête à poursuivre la coopération dans les infrastructures et d’autres domaines avec les pays africains, dont l’Ouganda, sur la base d’avantages mutuels.

Beijing Youth Daily: Après une suspension de cinq mois, les négociations pour relancer le Plan d’action global commun (PAGC-JCPOA) sur le nucléaire iranien seront reprises aujourd’hui à Vienne. Quelles sont les attentes de la Chine à cet égard ?

Wang Wenbin : La Chine se félicite de la reprise des négociations à Vienne sur la question du nucléaire iranien. C’est le résultat des efforts concertés de toutes les parties, qui démontre la volonté collective de faire respecter le PAGC-JCPOA et qui correspond à l’attente partagée de la communauté internationale.

La Chine s’engage fermement à maintenir le PAGC-JCPOA et attache une grande importance à la reprise des négociations pour renouer avec les engagements dans le cadre du PAGC-JCPOA. Depuis quelque temps, la partie chinoise a mené des échanges et une coordination intensifs, à différents niveaux et par de multiples moyens, avec les principales parties, notamment la Russie, l’Iran, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, les États-Unis et l’Union européenne, en vue de faire reprendre et fructifier rapidement les négociations.

Avec le redémarrage des négociations, la résolution politique et diplomatique de la question du nucléaire iranien est confrontée à une nouvelle opportunité ainsi qu’à de nouveaux défis sérieux. La Chine espère que les parties concernées saisiront cette opportunité, intensifieront leurs efforts diplomatiques, feront pleinement preuve de bonne volonté et de flexibilité, et s’efforceront d’obtenir rapidement des résultats positifs. Nous avons quatre propositions pour faire avancer le processus de négociation :

Premièrement, maintenir la bonne logique de négociation. Les États-Unis, en tant que responsables de la crise nucléaire iranienne, devront supprimer toutes les sanctions unilatérales illégales imposées à l’Iran et à des parties tierces, y compris la Chine. Sur cette base, l’Iran recommencera à honorer ses engagements dans le secteur nucléaire. Toutes les parties doivent faire preuve d’équité et de justice afin de créer des conditions favorables à la réalisation des objectifs susmentionnés.

Deuxièmement, respecter les droits, les intérêts et les préoccupations légitimes de différentes parties. La négociation doit être fondée sur le respect mutuel, rechercher des résultats gagnant-gagnant, rétablir l’équilibre entre les droits et les obligations des parties ainsi que promouvoir la paix et la stabilité régionales. Les droits et intérêts de toutes les parties à mener une coopération économique et commerciale normale avec l’Iran doivent être respectés.

Troisièmement, adopter une stratégie de négociation pragmatique et flexible. La Chine est d’accord pour faire avancer le processus sur la base du consensus atteint lors des précédentes négociations. Dans le même temps, nous devons adhérer au principe d’égalité dans les consultations, faire valoir la sagesse politique, résoudre de manière créative les questions non résolues et nous efforcer de parvenir rapidement à un accord.

Quatrièmement, rester engagé dans la direction de la résolution politique et diplomatique. Toutes les parties doivent rester objectives et rationnelles, sauvegarder le processus de négociation et éviter de perturber les efforts diplomatiques avec des paroles et actions excessives.

La partie chinoise continuera de pratiquer le véritable multilatéralisme, de prendre part à la prochaine étape des négociations de manière constructive et de faire de son mieux pour remettre le PAGC-JCPOA sur la bonne voie. Nous sommes disposés à nous engager dans une coopération constructive avec toutes les parties sur le fondement du respect mutuel, de l’égalité et des avantages réciproques.


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